Jeudi Saint

Chant d’entrée

R. Nous sommes le corps du Christ,
Chacun de nous est un membre de ce corps.
Chacun reçoit la grâce de l´Esprit pour le bien du corps entier.
Chacun reçoit la grâce de l´Esprit pour le bien du corps entier.

1. Dieu nous a tous appelés à tenir la même espérance,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.
Dieu nous a tous appelés à la même sainteté,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.

2. Dieu nous a tous appelés des ténèbres à sa lumière,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.
Dieu nous a tous appelés à l´amour et au pardon,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.

3. Dieu nous a tous appelés à chanter sa libre louange,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.
Dieu nous a tous appelés à l´union avec son Fils,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.

Lecture du livre de l’exode (Ex 12, 1-8.11-14)

En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez

Psaume 115

R. La coupe de bénédiction est communion au sang du Christ

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1 Co 11, 23-26)

Frères, moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

Acclamation de l’évangile

Gloire au Christ, Parole éternelle du Dieu vivant ! Gloire à toi, Seigneur !
« Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur :
Aimez-vous les aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »

Gloire au Christ, Parole éternelle du Dieu vivant ! Gloire à toi, Seigneur !

Evangile selon saint Jean (Jn 13, 1-15)

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

Lavement des pieds

Admirable grandeur
Étonnante bonté
Du maître de l’univers
Qui s’humilie pour nous
Au point de se cacher
Dans une petite hostie de pain

Faites-vous tout petits
Vous aussi devant Dieu
Pour être élevés par lui
Ne gardez rien pour vous
Offrez-vous tout entier
À ce Dieu qui se donne à vous

Prière universelle

R. Seigneur, foyer d’amour, fais brûler nos cœurs de charité !

Chant de communion

1. Voici le Fils aimé du Père,
Don de Dieu pour sauver le monde.
Devant nous il est là, il se fait proche, Jésus, l’Agneau de Dieu !

R. Recevez le Christ doux et humble, Dieu caché en cette hostie.
Bienheureux disciples du Seigneur,
Reposez sur son coeur, apprenez tout de lui.

2. Jésus, jusqu’au bout tu nous aimes, tu prends la condition d’esclave. Roi des rois, tu t’abaisses jusqu’à terre, pour nous laver les pieds.

3. Seigneur, comme est grand ce mystère,
Maître comment te laisser faire ?
En mon corps, en mon âme pécheresse, tu viens pour demeurer.

4. Je crois, mon Dieu, en toi j’espère.
Lave mes pieds et tout mon être :
De ton cœur, fais jaillir en moi la source, l’eau vive de l’Esprit.

5. Seigneur, tu m’appelles à te suivre.
Viens au secours de ma faiblesse.
En mon cœur, viens, établis ta demeure, que brûle ton Amour.

 Procession au reposoir – Pange Lingua

Pange lingua gloriosi Corporis mysterium,
pretiosi, Quem in mundi pretium
Fructus ventris generosi, Rex effudit gentium.

R/ Jésus, Jésus, nous t’adorons ô Jésus !

Nobis datus, nobis natus Ex intacta Virgine
Et in mundo conversatus, Sparso verbi semine,
Sui moras incolatus Miro clausit ordine.R/

In supremae nocte cenae, Recumbens cum fratribus,
Observata lege plene Cibis in legalibus,
Cibum turbae duodenae Se dat suis manibus.R/

Verbum caro, panem verum Verbo carnem efficit :
Fitque sanguis Christi merum, Et si sensus deficit,
Ad firmandum cor sincerum Sola fides sufficit.R/

Tantum ergo sacramentum Veneremur cernui :
Et antiquum documentum Novo cedat ritui :
Praestet fides supplementum sensuum defectui.R/

Genitori genitoque Laus et jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque sit et benedictio,
Procedenti ab utroque Compar sit laudatio. R/